Aucune.Envie

Contre qui en avez vous ?

Dimanche 13 février 2011 à 14:38

Depuis que je suis gosse, on me raconte de drôles de choses, un tas d'histoires louches, des trucs qui me semblent suspects. C'est certainement parce que leur vie doit être morose que les grands inventent des histoires bêtes comme leurs pieds.
Sornettes, inepties, balivernes, sottises, mon oeil voit bien dans vos bêtises !
C'est pas que je ne veux pas croire au Père-Noël dans la cheminée, mais permettez moi juste d'exprimer mon point de vue : dans toutes les BD ou même les dessins-animés, tout le monde l'a capté : le Père-Noël a un gros cul ! Il ne passera pas !
Tous les ans à Pâques les cloches amènent les chocolats, elles les planquent un peu partout autour de la maison, il faut croire que je ne me trouve jamais au bon endroit : ces satanées cloches commencent à me casser les bonbons ! Je ne les entends pas !
Sornettes, inepties, balivernes, sottises ! "Bah 'faut pas prendre le cul de pépère pour une tasse à café hein !" Saperlipopette messieurs arrêtez vos bêtises : tous les gosses connaissent la vérité.

Et si ce n'est pas encore le cas, peut-être vaudait-il mieux préserver les plus jeunes d'entre nous des paroles qui vont suivre.

Les carottes ne rendent pas aimable et la soupe de fait pas grandir. Je suis sage : j'ai pas d'image et je dois l'accepter sans rien dire. 20 ans qu'on se moque de moi, qu'on me fait passer pour un cucul. Tu sais où tu te la mets mon pote ta chasse au dahu ?! En mai, fais ce qu'il te plaît : je dois rester chez moi je suis puni. Et quand je perds mes dents de lait, je dois dormir avec une souris. Le poisson ne rend pas intelligent mesdames, messieurs. Pour faire dodo maintenant il faut que je compte les moutons deux par deux. C'est une voiture de ville, elle ne peut pas traverser la france. Vérifie le niveau d'huile ou tu vas croiser la Dame Blanche. La branlette ça rend sourt, comment je vais faire ma puberté ?! T'approche pas trop du four ou il va imploser. Tu t'es cassé la jambe ? Ben souffle dessus, t'auras moins mal. Ca te fera une jolie langue si on t'arrache les amygdales. Tiens toi bien au resto ou j'appelle le Père Fouettard. Tu veux devenir costaud garçon ? Termine tes épinards ! La coupe au bol c'est chouette, écoute un peu ce que dit ta mère. Reste sur ta serviette, il y a des requins au lac du Der.
Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !
Le hamster n'est pas mort, s'il ne bouge plus c'est qu'il s'embête. Et si tu mens encore, ton nez va prendre en centimètres !
Sornettes, inepties, balivernes, sottises, je suis sûr que c'est même pas vrai ce que disent les grands. Je vous le dis net, la vérité a pour devise de sortir de la bouche des enfants !

Dimanche 6 février 2011 à 13:13

"Elle adore qu'il se presse sur son corps / Tout doucement, en ondulant, puis de plus en plus fort / J'ai pris ton odeur, là où je m'incline / J'ai goûté à ta sueur là sur ta poitrine / Mes ovaires son prêts / Mes ovaires te suplient / C'est l'instant X qu'on attend comme le messie, comme l'instant magique / Funeste passion, tu me rends gogo, tu me rends gogole / Oh j'adore quand tu me donnes ta langue / Anise moi le corps ou mange moi comme une mangue / Il fait 50 degrés au moins sous ma chemise / Je vais et je viens entre tes reins / Ecoute mon coeur qui bat, laisse toi faire / Je sui fou de toi"

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Samedi 18 décembre 2010 à 20:18

Je veux boire de l'eau glacée à m'en exploser l'estomac, je veux couper toute cette longueur de cheveux et ressembler à un garçon,  je veux plonger dans une baignoire pleine de glaçons, je veux sauter dans le vide et sentir le vent fouetter mon visage, je veux un baiser puissant à en étouffer de plaisir, je veux partir vivre avec rien à l'autre bout du monde, je veux un hiver éternel, je veux vivre la nuit, je veux une vie.

Dimanche 12 décembre 2010 à 12:32

Je suis con par raison, je suis conscient de toutes mes actions. D'ailleurs des actions, j'en ai par millions, je suis un de ceux qui affament la nation. Je suis pourri par envie, envie de montrer au monde qui je suis. Imaginez une sorte de Bernard Tapie sans aucune année de prison devant lui. Je suis con par raison, j'exploite à cent pourcent le travail des bouffons, chez moi c'est inné et ça vient de l'éducation : mon père le faisait il m'a légué sa passion. Je suis pourri par envie, je sais que mon petit jeu a des effets sur vos vies. Toute ma famille bosse à World Company, mes enfants s'entraînent déja sur leur Monopoly.

Je suis con par raison, je vis une vieille cité construite en vieux béton. J'ai pas d'envie, pas d'argent, je rêve de pognon, j'envie le con du couplet d'avant de cette putain de chanson. Moi je suis pourri par envie, le jour où j'touche le pactole j'oublierai mes amis. Je rêve d'avoir du bol, de gagner au juste prix, mais jamais je porte une banderole, jamais je pousse un cri.

Comparaison de ces cons par raison. Lequel de ces deux types est l'pire pour la nation ? Le gros benet atteint d'la cessité du pognon ou son bouffon qu'est jamais aux manifestations ?

Moi je les maudis par envie, je rêve d'un bon soixante-huit des bonnes années hippies. Dans la rue pour la sécu, ou pour les sans-abris : y a trois cent millions de combats pour une si petite vie.


Tryo

Mercredi 24 novembre 2010 à 18:14

[ Je veux goûter la morsure d'un amour fou
Pouvoir enfin pendre mes jambes à son cou ]

Vendredi 5 novembre 2010 à 21:01

Je n'avais jamais remarqué la vitesse avec laquelle une humeur pouvait changer. En une journée on peut passer d'un sentiment de légèreté, de quasi euphorie pour avoir toutes les idées de travers la seconde qui suit et voir surgir un ras de marée de larmes.
Une envie de tout plaquer, de tout arreter, de rester allongée, de ne plus avoir mal, plus jamais.
Physique, morale, souvenirs, douleurs, lassitude, rage, peine, douleurs...

Lundi 30 août 2010 à 22:25

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Mercredi 18 août 2010 à 22:35

http://aucune.envie.cowblog.fr/images/pomuhfqslkjhfosmifhn.jpg
Je me lance dans un tas de projets. Je commence des milliers de choses, des centaines d'idées qui me semblaient lumineuses, j'entreprends de longs chemins qui pourraient me mener loin. Mais comme à chaque fois, comme tout le temps, j'abandonne, je laisse tomber. Je perds l'envie. Je perds l'idée.
Je m'en désinteresse et trouve cela insignifiant. Plat. Inutile.

Après tout, cela vient de moi.

Mardi 17 août 2010 à 13:59

Je dors trop / Je ne mange plus / Je suis vide / Mon vernis s'écaille / Il y a des yaourts natures au sucre dans mon frigo / Je ne sais plus écrire / Mon flacon de parfum est presque vide / Jillian attend la suite de son histoire / Mes posters tombent / J'ai peur / On ne me donne pas de nouvelles / Je n'en donne pas non plus / Je suis lente / Je n'ai plus aucune envie / Je hais / Je veux tout arracher / Tout bousculer / Tout balancer / J'ai mal / Je ne veux plus chercher / Je ne veux plus me perdre / J'attends que la solution me frappe au visage / J'attends en vain / J'ai hâte / J'espère / Ou j'en mourrai de deception.




Je Je Je Je Je Je MOI

Mercredi 4 août 2010 à 14:53

La nature humaine a ses bornes ; elle peut jusqu'à un certain point supporter la joie, la peine, la douleur ; ce point passé, elle succombe. La question n'est donc pas de savoir si un homme est faible ou s'il est fort, mais s'il peut soutenir le poids de ses souffrances, qu'elles soient morales ou physiques.

-- Goethe
 

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