Parce que certaines personnes ne s'oublient pas.
Aucune.Envie
Contre qui en avez vous ?
Jeudi 27 août 2009 à 14:08
Parce que certaines personnes ne s'oublient pas.
Lundi 24 août 2009 à 19:51
C'est un peu le desert africain ici depuis quelques temps. Il faut dire que j'ai délaissé cette machine beuguante durant ces vacances en m'occupant aves les moyens du bord, c'est-à-dire pas grand chose. D'ailleurs ce long moment de répis est bientôt fini. Plus qu'une semaine et quelques brindilles d'heures. C'est à la limite du déprimant. Et le pire c'est que j'ai hâte d'y être. J'attend beaucoup de cette rentrée, et j'espère qu'elle sera à la hauteur de mes espérences. Pressée de revoir ceux qui me redonnent l'envie de sourire.
Et d'occuper mon esprit autrement qu'en ruminant sur mon sort.
Et d'occuper mon esprit autrement qu'en ruminant sur mon sort.
Jeudi 23 juillet 2009 à 14:46
Que faire quand on s'ennuie, qu'il pleut dehors et qu'on habite dans un bled pommé ?
Je devrais continuer ma nouvelle, mais l'inspiration m'a filé entre les doigts, je devrais aller courir, mais ma respiration m'a abandonné l'année dernière, je devrais faire du vélo mais il pleut sans arrêt depuis ce matin, je devrais faire un article décent mais je n'ai rien à dire, ou plutôt je n'ai pas encore envie d'étaler mes calvaires sur cette tartine inutile.
Bref, je me fais chier.
Toujours trouver des excuses aux choses qui n'en ont pas besoin.
Je devrais continuer ma nouvelle, mais l'inspiration m'a filé entre les doigts, je devrais aller courir, mais ma respiration m'a abandonné l'année dernière, je devrais faire du vélo mais il pleut sans arrêt depuis ce matin, je devrais faire un article décent mais je n'ai rien à dire, ou plutôt je n'ai pas encore envie d'étaler mes calvaires sur cette tartine inutile.
Bref, je me fais chier.
Toujours trouver des excuses aux choses qui n'en ont pas besoin.
Vendredi 3 juillet 2009 à 20:34
Je veux qu'une chorale gospel chante " oh happy day " à mon enterrement.
Vendredi 3 juillet 2009 à 12:03
Jeudi 2 juillet, 21h33
Il y a certaines choses que l'ont a besoin d'exprimer quelque part sans trop savoir pourquoi. Et j'ai eu ce besoin à cet instant précis, deux ou trois minutes après avoir appris la mort de mon arrière-grand-mère.
On l'attendait depuis quelques jours et bien que mes rapports avec elle n'aient jamais été très fusionnels, une crise de larmes m'a prise, comme ça, sans prévenir, et puis est repartie aussi vite, une fois que ma tendre mère soit entrée dans la pièce, l'air de rien, me dictant ma conduite sans dresser le moindre intérêt aux perles roulant sur mes joues rougies.
Le pire dans cette histoire doit être la façon dont j'ai appris la chose.
J'étais devant l'ordinateur et là, j'ai entendu ma mère qui demandait à ma soeur " Au fait Lucie, t'es au courant pour mémère, ça y est, c'est fini, elle est décédée ce matin." Je m'était immobilisée et m'esclamai d'un " quoi ?!! ". Toujours en train de balayer, sa seule réponse fut " je pensais que ton père te l'avait dit ". La suite vous la connaissez. Et pendant ce temps, ma soeur continuait de regarder la télé.
Je ne sais pas pourquoi j'ai ressentis le besoin d'écrire celle-ci en particulier, car il y en a eu deux autres dans un délai très court. Peut-être est-ce l'accumulation, ou bien le fait de sentir mon coeur se déchirer un peu plus à chaque mouvement, à chaque pensée.
La première remonte à deux ans. Ma grand-mère (maternelle). Ce doit être la pire des trois. Pas par préférence, mais il est vrai que j'étais très proche d'elle, nous l'étions tous d'ailleurs. Et tout cela s'est passé très brutalement. Dépression sans lendemain. Sans un " au revoir ". Je passais une majeure partie de mon temps à ses côtés, à leurs côtés, car ils étaient deux. Maintenant il n'est plus que lui seul. C'est comme si tu découpais le soleil en deux parties, et bien les séparer, ça revenait au même.
La deuxième, ç'a été mon grand-père (paternel). Trois ans de maladie et une volonté de vivre impressionnante. C'était un model pour beaucoup d'entre nous, une force de la nature que celle-ci a reprise. Cela remonte à tros mois, trois mois où à chaque fois que je passe le pas de la porte de leur maison, le vide me claque au visage. Trois mois où sa chambre me lance un cri strident de l'autre bout du couloir.
Je rêve d'eux. Très souvent. Trop souvent.
Je me réveille sur un oreiller humide avec un trou béant à la place du coeur, et je continue mon tain-train quotidient avec les larmes au bord des yeux à chaque instant. Sans que personne ne s'en rende compte.
Je n'écris pas ceci pour me plaindre ou pour que l'on me prenne en pitié, non. Je veux simplement évacuer.
Lundi 29 juin 2009 à 22:14
A peine 12 heures que je suis rentrée d'un long weekend ( merveilleux ! ) et voilà que mon mal de tête quotidien reprend. ELLE nous bouffe notre oxygène sans aucun remors. Je suis morte et Elle m'enterre en souriant.
Jeudi 25 juin 2009 à 18:20
Elle me paraissait si forte, parée à affronter tout ce qui ce serait mis en travers de son chemin. Elle nous faisait toujours rire et danser au son de son accordéon magique. Je me souviens de son entrain, de sa joie de vivre. Je me souviens de ses traits et de ses beaux yeux. Je me souviens la façon qu'elle avait quand elle mangeait une prune, de celle qu'elle avait quand elle enlevait la peau d'une pêche. Je me souviens de ses conseils, de ses blagues et du plaisir qu'elle prenait quand elle nous les racontait. Je me souviens de ses bises chaudes et de ses câlins. Je me souviens d'elle comme si je la voyait encore tous les weekend. Je me souviens d'elle comme si elle n'était jamais partie.
Bon anniversaire.
Bon anniversaire.
Lundi 15 juin 2009 à 20:29
Une nuée de fines goutelettes s'échoue sur les vitres poisseuses, le regard de la jeune fille brune vagabonde sur le sinistre paysage. Le soleil, recouvert d'une épaisse couche de nuages sombres, illumine le spectacle d'une couleur se situant entre le jaune orangé et le rose pâle, comme durant les rendez-vous amoureux au bord de la plage ou sur une colline surplombant la ville ( arrête le cinéma ! ). Son esprit s'égare, elle rêve de bel homme au regard sévère et aux mains sensuelles. De vie sans tristesse. Comme toute les filles de son âge en fin de comptes, mais ce nest pas ainsi que cela marche, s'est-elle dit un jour. Les personnes aimées s'en vont en un claquement de doigts, dans un ailleurs inaxessible aux jeunes brunettes. Quant au bel inconnu qui la fait tressaillir, il est trop occupé à évacuer sa belle maison à présent innondée. Oui, les fines goutelettes ont disparu, c'est une déferlante de pluie grasse à laquelle nous assistons désormais. Le soleil s'est couché.
Jeudi 11 juin 2009 à 19:18
En ce moment, il y en a qui font leur omelette aux champignons pour le dîner, ou bien qui se disent " je t'aime " au restaurant, ou même qu'il y en a qui s'endorment au volant, qui boivent un verre de vin, ou qui s'envoient l'air. Il y en a peut-être d'autres qui se préparent pour une soirée, ou qui dorment en plein milieu d'un champ, ou sur leur terrasse. Peut-être bien qu'il y en a qui s'engueulent pour un anniversaire oublié, ou qui meurent du cancer, ou même qui naissent sur un canapé. Il y en a qui discutent avec leurs amis retrouvés, ou qui s'ennuient devant un film français, ou bien se font frapper par leur père.
Et puis il y en a une qui en a marre d'avoir mal, qui aimerait que sa santé s'améliore, qui ne pense pas aux malheurs des autres mais seulement aux siens.
Vendredi 29 mai 2009 à 21:02
Se soumettre aux règles. Ne pas broncher. Aimer sans retour. Se foutre des règles. Passer à côté de tout. Jouer à qui aura le dernier mot. S'envoyer en l'air. Mordre la poussière. Tout regretter et s'en aller. Oublier ce qui nous est cher. Partir sans rien demander en retour. Se foutre du monde. Se vexer et pardonner. Avoir une impression de rien. Se faire avoir. Ne jamais revenir. En vouloir à la Terre entière. S'aimer sans se regarder. Ne plus rien penser. Vaincre le vainqueur. Se détester.
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