Aucune.Envie
Contre qui en avez vous ?
Lundi 25 mai 2009 à 19:37
Une odeur de pain grillé, une berceuse, des yeux multicolres, une silhouette .. et me voilà au beau milieu d'un champ de coquelicots. Là, mes cousines, vêtues de jolies robes rouges et vertes, se mélangent au décor en dansant autour d'un feu de camp improvisé. Autour d'elles, poussent des sapins à une vitesse faramineuse, ma guitare étant suspendue à l'un d'eux. Le vent, s'engouffrant dans les épines, fait vibrer les cordes, c'est alors que la berceuse s'arrête et laisse place à un rock envoûtant. Je cligne des yeux, mes jambes tremblent, je suis sur une scène, sous le regard d'une multitude d'yeux sans corps pour les soutenir, je cris et une trappe s'ouvre sous mes pieds, j'atteris alors dans une mousse moelleuse d'une couleur étrangement rose. A l'autre bout de cet amas de tendresse se dresse un homme, sans visage. Je sens pourtant un rictus amère derrière ce trouble. Un coup de tonnerre retentit, et je me réveille.
Ce, depuis plusieurs nuits déjà.
Ce, depuis plusieurs nuits déjà.
Mardi 19 mai 2009 à 22:54
Tant de larmes, tant de regrets ...
Vous me manquez. Vous n'aviez pas le droit de nous laisser ainsi.
Blâmer les autres quand la faute vous pèse au dessus de la tête est un crime ?
Dans ce cas, condamnez-moi. Enfermez-moi. Torturez-moi. Tuez-moi. Dans d'attroces souffrances.
Je n'en serais que soulagée.
Je me déchire en mille morceaux comme on jette un sachet de confettis au 14 juillet. Un gouffre si profond, si grand, si noir. Ca ne devrait pas être permis. Je ne suis pas formée pour supporter autant.
Je ne suis pas assez forte.
Vous me manquez. Vous n'aviez pas le droit de nous laisser ainsi.
Blâmer les autres quand la faute vous pèse au dessus de la tête est un crime ?
Dans ce cas, condamnez-moi. Enfermez-moi. Torturez-moi. Tuez-moi. Dans d'attroces souffrances.
Je n'en serais que soulagée.
Je me déchire en mille morceaux comme on jette un sachet de confettis au 14 juillet. Un gouffre si profond, si grand, si noir. Ca ne devrait pas être permis. Je ne suis pas formée pour supporter autant.
Je ne suis pas assez forte.
Samedi 16 mai 2009 à 17:33
Qui ne sait pas voler, mais chasse les oiseaux ? Qui sous l'eau ne sait pas respirer ? Mais qui suis-je donc pour me croire le plus fort ? Pour me croire tout permis ? Me donner le droit de vie et de mort ? Devine, que dire encore?
Je suis le moins humain des animaux. Je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau, pour ainsi dire. Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Qui invente la bombe? Qui se moque du monde ? Qui tue pour le plaisir de tuer ? Mais qui suis-je donc pour me croire au dessus de tous ceux que je tue ? Qui ne respecte rien ni personne ? Qui donc, si ce n'est l'homme ?
Je suis le moins humain des animaux. Je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau, pour ainsi dire. Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Je suis le dernier maillon de la chaîne. Un moins que rien. Un homme qui n'a plus figure humaine. Oui je suis bien le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Je suis le moins humain des animaux. Je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau, pour ainsi dire. Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Qui invente la bombe? Qui se moque du monde ? Qui tue pour le plaisir de tuer ? Mais qui suis-je donc pour me croire au dessus de tous ceux que je tue ? Qui ne respecte rien ni personne ? Qui donc, si ce n'est l'homme ?
Je suis le moins humain des animaux. Je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau, pour ainsi dire. Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Je suis le dernier maillon de la chaîne. Un moins que rien. Un homme qui n'a plus figure humaine. Oui je suis bien le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau.
Calogero - Drôle d'animal
Lundi 11 mai 2009 à 21:46
Je me sens délaissante et délaissée. Critiquante et critiquée. Fatiguante et fatiguée. Seule.
Besoin d'un contact de lèvres humides sur les miennes. De mains fortes s'échouant sur mes hanches. D'un souffle chaud le long de mon cou. De doigts aimants caressant mes cheveux. D'amour.
D'une preuve d'intérêt à mon égard.
D'oublier ma solitude. De lui prouver que je peux me débrouiller sans elle.
Seule. Et pourtant entourée de personnes formidables. Toujours là pour moi.
Seule. Et ne compte pas le rester.
Dimanche 26 avril 2009 à 11:39
J'ai mon dos en gélatine et ma tête tambourine. Je suis fatiguée. Fatiguée de me plaindre. Fatiguée de ces journée interminables. Fatiguée de vouloir l'impossible. Le tap-tap incessant des touches de cet ordi' me réconforte. " Tiens-toi droite ça ira mieux ". Je ne fais confiance à personne, encore moins à moi-même. Hors de combat. "Hors de ma vie" me dit-on. J'y resterai. D'une façon ou d'une autre...
Dimanche 26 avril 2009 à 11:29
Pourquoi quand un homme regarde un match de foot, il ne peut s'empêcher de lancer des :
" oooh, yiha, nOOnnn ! putain ! mais quel con ! c'est pas vrai ! OUiii ! bah voilà ! il est vraiment à chier celui-là ! nan mais regarde ! wouhh ! oui, oui, oui , OUi, Oui .... NON !! putain !! c'est quoi ça ?! mais merde ! hooo ! ouais ! non ! ouff ! ... "
Et j'en passe ...
Pourquoi regarder un match de foot ?!
" oooh, yiha, nOOnnn ! putain ! mais quel con ! c'est pas vrai ! OUiii ! bah voilà ! il est vraiment à chier celui-là ! nan mais regarde ! wouhh ! oui, oui, oui , OUi, Oui .... NON !! putain !! c'est quoi ça ?! mais merde ! hooo ! ouais ! non ! ouff ! ... "
Et j'en passe ...
Pourquoi regarder un match de foot ?!
Mardi 21 avril 2009 à 12:55
Une lumière s'est éteinte
Laissant dans la peine tous ceux qui l'entouraient
Les larmes alors lui témoignent que nous sommes impuissants
Qu'une vie s'est envolée, que nous ne pouvons la rattraper
Une étoile s'est arrêtée de briller
Ne laissant d'elle que quelques souvenirs, une femme qui l'aime
Il s'est retourné de toutes ses douleurs qui l'ont consumé
Peut-être avait-il deviné la tristesse qui nous habite
Peut-être avait-il lu l'amour dans nos yeux
Une personne chère nous a quittés
Mais au-delà de la douleur, je dois savoir qu'il repose en paix
Que plus aucun maux ne l'abattera là où il est.
Pourtant dans les larmes que je fais couler
Je sais que Pépère, jamais je ne t'oublierai.
Lire ce texte durant une messe d'Adieu avec une ou deux centaines de personnes qui vous regardent et votre grand-père allongé dans une boîte en bois, glacé et blanc comme un cachet d'aspirine .. c'est plus difficile que l'on pourrait le croire !
Un mot entre deux sanglots , il n'y ont rien compris de toute façon ...
Laissant dans la peine tous ceux qui l'entouraient
Les larmes alors lui témoignent que nous sommes impuissants
Qu'une vie s'est envolée, que nous ne pouvons la rattraper
Une étoile s'est arrêtée de briller
Ne laissant d'elle que quelques souvenirs, une femme qui l'aime
Il s'est retourné de toutes ses douleurs qui l'ont consumé
Peut-être avait-il deviné la tristesse qui nous habite
Peut-être avait-il lu l'amour dans nos yeux
Une personne chère nous a quittés
Mais au-delà de la douleur, je dois savoir qu'il repose en paix
Que plus aucun maux ne l'abattera là où il est.
Pourtant dans les larmes que je fais couler
Je sais que Pépère, jamais je ne t'oublierai.
Lire ce texte durant une messe d'Adieu avec une ou deux centaines de personnes qui vous regardent et votre grand-père allongé dans une boîte en bois, glacé et blanc comme un cachet d'aspirine .. c'est plus difficile que l'on pourrait le croire !
Un mot entre deux sanglots , il n'y ont rien compris de toute façon ...
Dimanche 12 avril 2009 à 20:14
" T'es vraiment cinglée toi en ce moment ! "
C'est un rituel de passage dans la famille : si tu réussis à passer outre de telles accusations, tu as ensuite le droit de t'ouvrir les veines et de tomber dans une dépression si forte que jamais tu n'en ressortiras.
C'est génétique, on ne peut pas contredire la science.
Leurs yeux sont-ils soudés pas la connerie pour ne jamais comprendre ce qui les entoure ?
C'est un rituel de passage dans la famille : si tu réussis à passer outre de telles accusations, tu as ensuite le droit de t'ouvrir les veines et de tomber dans une dépression si forte que jamais tu n'en ressortiras.
C'est génétique, on ne peut pas contredire la science.
Leurs yeux sont-ils soudés pas la connerie pour ne jamais comprendre ce qui les entoure ?
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